- B.Toussaint: Bonsoir à tous et bienvenue. C'est une fin d'année en point fort pour
Emmanuel Macron
. Le président est en visite au Niger auprès des soldats de l'opération Barkhane. Il enregistre d'excellents sondages. Le voici au-dessus des 50% d'opinions favorables. Ce n'est pas un détail. Ce n'étaitjamais arrivé sous la Ve République. Le chef de l'Etat peut aussi savourer les bons chiffres de l'économie française avec une croissance en hausse durable selon l'INSEE. Même l'hebdomadaire The Economist salue son action en le représentant marchant sur l'eau et en désignant la France pays de l'année 2017. Attention aux pièges de début 2018. Les voeux d'abord et la suite des réformes particulièrement périlleuses. Pour Macron, c'est On en parle avec Pascal Périnaud, politologue, professeur à Sciences-Po. Votre dernier ouvrage est "Le Vote destructif, les élections présidentielles de 2017".
Jean Garrigues
, vous êtes historien, spécialiste de la vie politique. Vous avez publié "Elysée Circus". Fanny Guinochet, journaliste à L'opinion. Vous êtes spécialiste des questions économiques et sociales. Votre journal publie une série d'interviews d'acteurs politiques qui donnent leurs définitions du macronisme. Jean-Daniel Lévy, vous êtes directeur du département politique et opinion d'Harris Interactive. Merci de votre participation en direct. Nous attendons vos questions en direct. On a beau chercher, avec le mauvais esprit qui caractérise les journalistes, on ne voit pas de mauvaises nouvelles pour
Emmanuel Macron
. Il est dans une bonne séquence.
- P.Perrineau: Oui. depuis le mois d'octobre. Cela n'annihile pas totalement les problèmes de popularité qu'il avait pu connaître l'été dernier. Tout cela n'est pas complètement annulé. Ily a une nette reprise qui le propulse à nouveau au-dessus de la barre des 50% en termes d'appréciation de la politique et de la confiance vis-à-vis du président de la République. On dit que c'est exceptionnel sous la Ve République. C'est exceptionnel par rapport aux derniers présidents,
François Hollande
,
Nicolas Sarkozy
qui avaient connu assez rapidement une descente aux enfers quasi sans retour en termes d'opinion.